J'aime la nature de façon générale, les oiseaux en particulier. Je photographie les oiseaux qui viennent à nos mangeoires
ou qui sont de passage dans notre jardin. Je fais aussi partie de la LPO Alsace, la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
En tant que bénévole, je participe quand je le peux aux soins des oiseaux blessés qui arrivent au centre de soin. Ce centre
est localisé à Pfettisheim, rue de Berstett.
Pour plus de renseignements, consultez le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux :
www.lpo.fr
Pensez à nourrir les oiseaux ! Ne me répondez pas, "nous ne sommes plus en hiver, ils trouvent à manger tout seul !"
Hé ben, non : les granivores ne trouvent presque rien à manger puisque les arbres ne sont même pas encore en fleurs. Et c'est
comme ça chaque année :) De même les insectivores, beaucoup d'insectes ne sont pas encore sortis de leur cachette.
Donc, si pouviez leur donner un petit plus, ils en seront enchantés et vous remercieront par des chants mélodieux ou des
bagarres pour la possession de territoires, ce qui est tout à fait amusant (je vous rassure, ils ne se font pas mal) ! Dans
une mangeoire, des graines de tournesols pour les mésanges, les verdiers, les moineaux... Des cacahuètes et des boules de
gras dans des filets suspendus sur un volet par exemple pour les mêmes mésanges et les moineaux qui sont des copieurs ;) Dans
un plateau, un fond d'eau pour se désaltérer après un bon repas, mais attention, ne mettez ni sel ni sucre ni quoi que ce
soit dedans, ce serait mauvais pour eux. Si vous pouvez, attachez des boules de gras au niveau du sol, les merles, rouges-gorge
et autre accenteurs mouchets s'y intéresseront de près.
Ne placez pas votre aire de nourrissage n'importe où, les oiseaux sont craintifs. Même si chez nous, ils sont tellement
habitués à avoir à manger pendant l'hiver et le début du printemps qu'ils réclament à manger presqu'avec des pancartes ! ;)
Mais cela est dû à de nombreuses années de nourrissage... L'idéal est de placer à manger sur une aire plate près d'arbustes
ou de fourrés pour mieux pouvoir prendre la fuite. Car les petits oiseaux ne sont pas les seuls à savoir qu'il y a une aire
de nourrissage, mais les chats aussi (à proscrire à la période de nourrissage), et un épervier très friands de nos petits
amis. Il ne peut pas suivre dans des branchages serrés, et les moineaux y seront à l'abri. D'ailleurs, si vous arrivez à les
faire pousser, avec beaucoup d'eau (cette année c'est mal parti), plantez des bambous, c'est l'idéal pour eux. Ils sont invisibles,
mais on sait que les oiseaux sont là, les bambous ne font pas "tchip-tchip" ! ;)
Quand vous décidez de ne plus nourrir les oiseaux de votre jardin, ne leur coupez pas les vivres trop brutalement, ils
errerraient sur votre aire de nourrissage sas comprendre pourquoi il n'y a plus rien. Diminuer progressivement les quantités
de nourriture, ils comprendront que la source de nourriture se tarit et auront tendance à chercher plus par eux-mêmes. Ne
vous fiez pas au retour du beau temps, le soleil n'est pas équivalent à nourriture naturelle pour les oiseaux !
Petite histoire de tourterelle.
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Tourterelle turque ou Streptopelia decaocto.
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Une cervelle de petit pois ;)
Ma chambre a deux fenêtres, une est orientée vers l'ouest. Chaque année, des tourterelles essaient de nicher au-dessus de
cette fenêtre, sur un morceau de bois de la charpente.
Sauf que chaque année, le nid en cours de construction tombe par terre, vu que la place sur le bout de bois convient à
la rigueur à des moineaux, mais certainement pas à des gros oiseaux comme ceux-là !
C'est hallucinant, à l'heure où je vous écris, elles sont encore en train de virevolter avec leurs brindilles dans le
bec, en se demandant où elles vont bien pouvoir se poser...
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Nous avons d'autres oiseaux qui nichent dans le jardin. Nous avons d'ailleurs constaté une chose intéressante : ceux qui nichent
chez nous ne s'y nourrissent pas. Nous voyons donc passer des mésanges, sortant des nichoirs qui s'en vont arpenter le jardin
du voisin. C'est évidemment pour des raisons stratégiques, comme les hirondelles qui jettent les fientes au loin...
Les mésanges distinguent aire de nourrissage et aire de nidification, si les deux sont trop proches, ça permet à des prédateurs
(chat, homme) de localiser le nid en faisant le guet dès l'aire de nourrissage, et le prédateur n'a pas une grande distance
à faire pour croquer les petits
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Turdus pilaris
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Les grives litornes
Cette grive litorne (Turdus pilaris) a été photographié en février 2005 près d'une pièce d'eau de notre jardin.
En février, pendant un peu plus d'une semaine, nous avons eu une nuée de grives litornes qui se sont empiffrées avec toutes
les baies qui passaient à leur portée ! Seule une d'entre elles est restée presque trois semaines, dormant à côté de l'aire
de nourrissage !
Très agresssives, elles étaient en concurrence avec les merles, normalement propriétaires du jardin...
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J'ai été au pays basque du 8 juillet au 31 juillet, donc pour moi à l'autre bout de la France, plus loin de chez moi c'était
pas possible.
Quand je n'avais pas le nez sur le sol, j'avais le nez dans le ciel, à regarder les vautours fauves. Je n'ai pas de photo
à vous proposer, ils étaient bien trop loin et même avec un 300 mm, ça n'aurait rien donné. Ils étaient vraiment amusant,
ils planent paresseusement au-dessus de nos têtes, ils sont très curieux. Comme ce sont des oiseaux silencieux, on ne s'aperçoit
de leurs présences que quand ils sont vraiment près. D'abord un vautour s'approche, puis progressivement, tout un groupe vient
voir ce que nous fabriquons, sans que nous sachions d'où ils viennent... Et ils repartent aussi mystérieusement qu'ils sont
venus.
Les milans royaux étaient aussi présents, mais plutôt du côté espagnol, ce sont vraiment des oiseaux magnifiques !
Le groupe avec lequel j'étais a aussi trouvé des petites bergeronnettes, sorties du nid, mais encore dépendantes de leurs
parents. Je ne peux pas spécifier l'espèce précise, j'ai rarement vu des bébés bergeronnettes, mais j'aurais tendance à penser
que ce sont des bergeronnettes grises.
Ma dernière surprise a été de voir des mésanges huppées ! Elles ne sont pas présentes dans ma région...
Une magnifique région pour les amateurs d'oiseaux.
Ci-dessous, quelques liens que je vous propose de consulter si vous aimez les photos d'oiseaux en particulier et la nature
en général.
http://cote-nature.net/
http://www.sentiers-sauvages.com/
http://www.digital-nature-photography.com/
http://www.birdway.com.au/
http://www.natureimagesby-cle.com/
http://www.birdsandpictures.com/
http://users.skynet.be/fagnesvesdre/les_oiseaux.htm
http://www.andreasholgerklein.de/Start.html
http://www.faszination-natur.de/
http://www.erlebnis-naturfotografie.de/index.php
http://www.rotmilan.de.vu/
http://magie.ailee.free.fr/
http://www.chrisgalvinphoto.com/
Actuellement sur l'aire de nourrissage : deux merles, un jeune et un adulte intrus. La mésange charbonnière continue à chercher
ses vers de farine. Son ou sa compagne ne vient plus, sans doute ne s'était-elle pas assez habituée à notre présence quand
nous avons dû arrêter (momentanément) le nourrissage.
Certains merles sont en train de faire une deuxième nichée tardive ou une troisième nichée. J'ai vu hier un mâle adulte
le bec plein de nourriture.
Le jeune merle que j'ai vu ce matin n'a pas été effrayé de me voir, il est donc certain qu'il s'agit d'un jeune de cette
année. Il est encore maladroit quand il mange des vers, il lui faut encore beaucoup de temps, mais il est totalement dépendant
de ses parents. A côté de lui, la mésange deux fois plus petite que lui, attrape un vers, le tue en trois coups de bec et
s'en va avec.
Le mâle intrus a dû comprendre qu'il y avait des vers qui poussaient par ici de temps en temps, ce matin, il avançait
prudemment à couvert pour ne pas se faire repérer par le propriétaire du jardin, mais manque de bol, celui-ci veille au grain
et lui est tombé dessus à ailes raccourcies ! Ils sont partis le 2nd poursuivant le 1er.
Hier encore, j'ai vu un merle (le même intrus ?) qui n'est pas le propriétaire du jardin venir chercher des matériaux
de construction dans un cache-pot sans pot rempli d'eau, d'algues et de boue. Lui va certainement faire une nichée supplémentaire.
Le nid de merles au-dessus de la cuisine est abandonné, je n'y ai jamais vu que 2 jeunes, alors qu'une nichée en compte
normalement 3 voir 4. Il est impossible qu'un jeune soit tombé, nous l'aurions vu.
Les parents sont venus nourrir leurs jeunes sans se préoccuper de nous.
Notre présence n'a aucunement empêché la nidification de se faire, contrairement à ce que certains puristes soutiennent.
Ces gens-là (Vive Brel) interdisent que l'on photographie un nid sous prétexte que les œufs ou les jeunes vont être
abandonnés. Evidemment un car de touristes qui défilent devant un nid de chouette effraie n'est pas la bienvenue, mais quand
ce sont les oiseaux eux-mêmes qui viennent installer leur nid au-dessus de votre cuisine ! Ils viennent chercher la sécurité
? C'est la seule hypothèse valable.
Nous n'avons pas condamné la porte-fenêtre pour autant, nous passions devant le nid sans y rester plus de 10 secondes
une fois de temps en temps, c'est tout. Nous pouvions même rester sous le nez tant que nous ne regardions pas dans leur direction.
Ils rentraient alors sans bruit dans leur nid, accueillis bruyamment par leurs jeunes.
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